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Le ROTAM a été conçu pour objectiver l'évaluation des structures ligamentaires périphériques, en appliquant sur l'ensemble pied-cheville-tibia des contraintes controlées en rotation médiale et latérale.
ROTAM Rotation tibiale médiale et latérale
Le ROTAM est actuellement l’appareil qui fournit le plus de précision en plus d’être le seul laximètre capable d’évaluer objectivement la rotation tibiale dans le but de communiquer des informations au sujet de l’état des structures ligamentaires périphériques du genou.
D’autre part, les analyses effectuées par le ROTAM ont pour objectif d’être dynamiques et faciles d’utilisation. En effet, divers paramètres et capteurs sont incorporés dans cet arthromètre pour vous aider à mener à bien ces tests. Par conséquent, la reproductibilité précise de ces derniers est devenue une caractéristique principale du ROTAM grâce à ces paramètres et capteurs.
De plus, la méthode LDA® tient une place intégrale dans le ROTAM, positionnant cet appareil comme leader sur le marché de l’analyse des structures ligamentaires périphériques. Les résultats obtenus après avoir effectué les évaluations se traduisent sous la forme d’un graphique constitué de courbes de compliance ainsi que d’un tableau récapitulatif. Cela rend les résultats plus facilement compréhensibles et facilement reproductibles. De plus, cela permet de constater une évaluation de la laxité du genou, et plus précisément de sa stabilité, avec des données précises.
Graphique 1
Le graphique 1 sur votre gauche, montre les résultats obtenus après avoir lancé un test ROTAM sur les genoux d’un patient. Le graphique affiche les courbes de compliance obtenues suite à l’application de plusieurs forces sur le tibia du patient pour pratiquer une rotation tibiale motorisée.
Ceci correspond à « l’analyse dynamique ». Le calcul du degré de rotation du tibia s’effectue durant l’application de différentes forces et mettant les structures ligamentaires périphériques en tension. De ce fait, plus le différentiel de rotation du genou est important, plus le risque de blessure touchant les structures ligamentaires périphériques est possible.
Par exemple, si nous regardons le graphique 1, nous pouvons observer trois courbes de compliance de rotation médiale avec trois couleurs différentes :
De ce fait, nous pouvons apercevoir que la courbe verte (correspondant au genou sain) montre beaucoup moins de rotations que la courbe rouge (correspondant au genou pathologique). Ainsi, cela indique que les structures ligamentaires périphériques ont été touchées et que, par conséquent, une opération chirurgicale est nécessaire. Pour finir, la courbe bleue nous indique les résultats après l’opération.
Jusqu’à maintenant, il n’y a aucun autre arthromètre dans le domaine médical orthopédique qui permet d’obtenir une méthode aussi précise et reproductible pour analyser ces structures du genou.
Résultats graphiques de deux patients
Les graphiques ci-dessus nous témoignent de la précision du ROTAM concernant l’analyse fonctionnelle des structures ligamentaires périphériques grâce à des tests dynamiques. En effet, ils montrent différentes applications de force sur le tibia associées à différentes rotation tibiales, résultat qui s’est prouvé efficace dans l’étude de Mouton en 2015.
D’autre part, le ROTAM permet d’évaluer objectivement les laxités rotatives en mesurant les différentiels de rotation ainsi que les différentiels de pente entre les deux genoux des patients.
Les graphiques ci-dessus nous offrent la possibilité de comparer les résultats de deux patients.
Patient 1 : pas d'instabilité dans les genoux | Patient 2 : instabilité dans le genou gauche |
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Le tableau récapitulatif ci-dessus nous résume l’analyse effectuée entre le patient 1 et le patient 2 : la différence réside dans le fait que la pente des courbes n’évolue pas de la même manière pour les deux patients, ce qui se traduit par un différentiel de rotation important.
Cet exemple indique l'efficacité d’effectuer des tests dynamiques par rapport aux tests statiques. En prenant en compte le différentiel des pentes de courbes de compliance et le différentiel de rotation, nous obtenons des résultats beaucoup plus précis sur les structures ligamentaires périphériques du genou.
C’est pour cela que le ROTAM est, aujourd’hui, le meilleur laximètre pour évaluer l’état des structures ligamentaires périphériques suite à une blessure au genou avant une opération de chirurgie. De plus, cet appareil est également utile après une opération chirurgicale du genou puisqu’il permet aux docteurs de suivre l’état des structures du genou au fil du temps. A la suite d’une opération du ligament croisé antérieur, une chirurgie antéro-externe est parfois nécessaire en plus du temps de convalescent que doit respecter le patient. En conséquence, le ROTAM s’avère également utile durant la période de rééducation du genou grâce à sa fonction de suivi post-opératoire.
Pour effectuer un diagnostic précis des structures ligamentaires périphériques d’un patient en utilisant le ROTAM, il est nécessaire de suivre les étapes suivantes :
1. Positionner le patient sur le ROTAM.
2. Effectuer les analyses sur les deux jambes.
3. Lire les résultats du graphique et le tableau récapitulatif.
1. Positionner le patient sur le ROTAM
La position du patient est la première étape à suivre pour conduire des analyses sur les structures ligamentaires périphériques. Il est recommandé de positionner sa jambe en flexion de 45° pour une évaluation plus pertinente. Pour cela, vous avez à votre disposition la table spéciale de LDA® qui est un accessoire spécialement conçu pour nos produits ainsi que le confort du patient.
Une fois que le patient est assis, vous devrez dessiner au crayon une marque sur le sommet de la rotule. Ensuite, la jambe du patient devra être placée sur le ROTAM avec la marque du sommet de la rotule placée au niveau du trou présent sur la coque du genou. L’objectif va être de bloquer la rotule contre le fémur pour que, lors des analyses, le fémur et la rotule restent immobiles alors que le tibia va subir une rotation interne/externe (médiale/latérale). Dans la continuité, le pied du patient devra être immobilisé dans la botte du ROTAM.
2. Effectuer les analyses
Une fois que le patient sera correctement positionné, il faudra lui créer un dossier sur l’ordinateur fourni avec l’appareil ROTAM en plus de choisir la force adéquate (3, 5, 8 N.m) pour ensuite commencer les tests.
La botte située à l’extrémité du ROTAM va commencer à exercer une force sur le tibia conduisant à une rotation. Une fois que la force choisie est atteinte, la rotation va arrêter son mouvement pour revenir à sa position initiale. Par conséquent, le capteur de la botte va effectuer un mouvement horizontal de va-et-vient menant au calcul de la rotation du tibia par rapport à la force exercée. Par la suite, les données collectées sont stockées sur tableau et un graphique montrant les courbes de compliances.
Une fois cette opération terminée, il faut la réitérer sur le deuxième genou.
3. Lire les résultats
Une fois les analyses finies, vous trouverez les résultats collectés sous forme de graphiques montrant les courbes de compliances ainsi qu’un tableau regroupant les valeurs numériques.
CARACTERISTIQUES PRINCIPALES