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La rotation tibiale motorisée est sûrement la manière la plus innovante de Genourob d’appliquer la méthode LDA®. En effet, c’est la seule entreprise dans le monde qui fournit ce type d’analyses sur le genou en effectuant une rotation médiale et latérale du tibia tout en maintenant le fémur verrouillé en position. De ce fait, cette méthode est destinée à recueillir des données sur l’état et la performance des structures ligamentaires périphériques du genou.
Nouveauté : à la différence de la rotation médiale induite par une translation antérieure, la rotation tibiale contrôlée est provoquée par un couple appliqué à l'ensemble pied cheville tibia.
Ce couple permet de mettre le tibia en position de rotation forcée et ainsi, par comparaison des 2 genoux, d'évaluer l'état fonctionnel des ligaments externes.
Rotation tibiale médiale et latérale contrôlée
INNOVATIONS des mesures au ROTAM
Durant ces dernières décennies, dans le domaine orthopédique, les dispositifs médicaux destinés à l’évaluation du genou était, la plupart du temps, seulement conçus pour analyser l’état du ligament croisé antérieur (LCA) à l’aide de la translation tibiale antérieure. Ces principaux appareils sont le GNRB, le KT1000, le TELOS ou le Rolimètre. Néanmoins, aucun d’entre eux ne permettait d’analyser l’état et la performance des structures ligamentaires périphériques du genou. De ce fait, Genourob a introduit le ROTAM sur le marché.
Aujourd’hui, Genourob fournit des dispositifs médicaux pour l’industrie orthopédique grâce à ses produits innovants puisqu’ils possèdent leur propre manière pour recueillir les résultats (la méthode LDA® intégrée dans nos appareils conduit des analyses dynamiques). Par conséquent, nous offrons aux praticiens une nouvelle approche pour diagnostiquer les pathologies du genou.
En effet, la méthode LDA intégrée dans le ROTAM permet aux docteurs de conduire des analyses dynamiques sur le genou à l’aide de différentes forces exercées sur le tibia. Cela permet de visualiser les résultats sous la forme de courbes. De ce fait, l’analyse devient plus intéressante car il s’avère possible d’étudier la pente des courbes en plus du différentiel de rotation. Ainsi, cela permet aux praticiens d’obtenir des informations de valeur sur la stabilité du genou mais également sur l’état de ses structures ligamentaires.
Jusqu’à présent la seule mesure d’un différentiel de laxité, sans les pentes des courbes, ne permettait pas une analyse complète de l’état ligamentaire (Bercovy et Weber*, voir Publications).
Pour des différentiels de déplacements identiques, seule la prise en compte des pentes des courbes permet une analyse ligamentaire fonctionnelle efficace.
Cette dernière est ici différente selon le parallélisme ou la divergence des courbes, selon leur différentiel de pentes Δ P2 associé au différentiel de déplacement.
Effectuer des tests dynamiques sur le ligament croisé antérieur à l’aide d’appareils comme le ROTAM permet aux praticiens d’évaluer l’état des structures ligamentaires du genou dans la phase pré-opératoire dans le but de les orienter vers une décision chirurgicale. En effet, cela leur permet de leur conseiller une chirurgie de renforcement antéro-externe si nécessaire.
Le graphique 1 et le tableau récapitulatif montrent les résultats obtenus par le ROTAM. Par ailleurs, les tests dynamiques permettent aux docteurs d’avoir deux paramètres de grande valeur :
Par conséquent, les données collectées par ces deux paramètres sont essentielles et rendent le GNRB unique puisqu’il est le dispositif actuellement présent sur le marché capable d’évaluer objectivement les laxités rotatives.
Après chaque test effectué sur le genou, les données sont immédiatement sauvegardées sur l’ordinateur fournit avec l’arthromètre ROTAM.
1) La position du patient : la jambe du patient est placée sur le ROTAM pour que son genou adopte une flexion de 45° et une coque de genou est placée sur sa rotule. Cette coque est ensuite serrée pour que la rotule soit poussée contre le fémur, évitant tout mouvement. Pendant cela, le pied est également bloqué pour que le patient ne puisse pas réaliser de mouvement vertical avec sa jambe. Comme les appareils GNRB, un capteur devra être installé sur la tubérosité tibiale afin de recueillir les données concernant le déplacement du tibia. Néanmoins, ce capteur est davantage un capteur d’inclinomètre plutôt qu’un capteur de déplacement.
2) L’évaluation : Le ROTAM va commencer à exercer une force sur le tibia conduisant à un mouvement rotatif du tibia, appelé rotation tibiale médiale ou latérale. Pendant ce mouvement, le capteur situé au-dessus de la tubérosité tibiale antérieure collecte les données sur les rotations de la partie supérieure du tibia, la rotule, le fémur et le pied étant bloqués en position. Cela permet d’obtenir des données concernant l’état et les performances des structures ligamentaires périphériques lorsqu’elles sont soumises à des tensions.
3) La récupération de résultats : les données recueillies sont immédiatement sauvegardées dans la base de données de l’ordinateur. Elles sont également faciles à comprendre sous la forme de courbes de déplacement, aussi connues sous le nom de courbes de compliance.
Par conséquent, le contrôle global de l’état des structures ligamentaires périphériques est facile et rapide à effectuer. Les forces exercées sur le genou étant contrôlées (forces exercées entre 3Nm et 8Nm), les analyses peuvent être réalisées lors de la phase pré-opératoire dans le but de diagnostiquer l’état des structures ligamentaires périphériques mais également en post-opératoire pour suivre l’état et la performance du renforcement antéro-externe.
La fixation très rigoureuse au niveau tibial distal assure une mesure de la rotation tibiale sans mouvement parasite associé à la cheville.
Par comparaison des mesures, le logiciel de LDA® affiche les courbes d’allongement ligamentaire et les différentiels de rotation entre les genoux.
PRÉOPÉRATOIRE
En rotation médiale : si différentiel de rotation important, alors atteinte du LCA et du plan antérolateral (choix possible d’une chirurgie extra-articulaire associée à celle du LCA).
En rotation latérale : si différentiel de rotation important, alors atteinte du LCA et du plan postérolateral (choix possible d’une chirurgie extra-articulaire associée à celle du LCA).
Les deux graphiques montrent deux analyses réalisées sur deux patients, dont un avant son opération de chirurgie.
Graphique 2 : le patient ne montre aucun signe de pathologie au niveau des structures ligamentaires périphériques pour ses deux genoux.
Graphique 3 : le patient montre une instabilité au niveau des structures ligamentaires périphériques de l’un de ses genoux (courbe rouge).
Le test atteste de l’efficacité des freins rotatoires et de la qualité de la reconstruction du LCA et des plans ligamentaires périphériques.
Les deux graphiques montrent deux analyses réalisées sur deux patients, après intervention chirurgicale.
Graphique 4 : le patient ne montre aucun signe d’instabilité.
Graphique 5 : le patient montre un différentiel rotatif. Une rééducation rigoureuse devrait être mise en place.