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Afin de gérer une blessure du ligament croisé antérieur, une évaluation précise de la laxité du genou est essentielle pour agir efficacement. Bien que les manœuvres physiques cliniques soient cruciales, elles dépendent souvent de facteurs subjectifs tels que l’expérience du clinicien, la relaxation du muscle et la variabilité inhérente du genou. De ce fait, pour analyser l’état et la performance du LCA, des techniques d’imagerie avancées comme l’IRM peuvent également être utilisées. En revanche, elles ne peuvent pas évaluer directement la stabilité du genou. Par conséquent, c’est pour cela qu’est apparu la laximétrie, afin de compléter les résultats de l’examen physique.
Tout d’abord, les techniques de laximétrie ont été introduites il y a environ 40 ans par le biais de l’évaluation du déplacement du tibia résultant d’une force exercée. Sur le plan clinique, la laximétrie est généralement décrite comme un outil binaire utilisé en complément des manœuvres d’examen physique pour établir un diagnostic.
Dans le passé, la laximétrie était uniquement utilisée dans le cadre de recherches en raison de ses résultats objectifs. En effet, ces derniers permettaient de comparer différents facteurs comme les techniques chirurgicales employées ou encore les programmes de rééducation. Néanmoins, aujourd’hui il est de plus en plus commun d’utiliser la laximétrie pour surveiller la laxité post-opératoire du genou.
Les deux principaux types de laximétrie sont :
L’imagerie de tension : il s’agit d’une méthode d’observation visuelle et de quantification de la laxité de l’articulation du genou en réponse à une tension appliquée. Le TELOS est un dispositif médical répandu qui applique ce type de laximétrie.
L’arthrométrie : les arthromètres (laximètres) sont des dispositifs médicaux conçus pour appliquer une force reproductible sur le genou et mesurer mécaniquement son déplacement. Le GNRB est un arthromètre répandu qui applique ce type de laximétrie.
De nombreux outils ont été conçus au cours de ces dernières décennies dans ces deux catégories tels que le TELOS concernant l’imagerie de tension et le KT1000 pour l’arthrométrie. Cependant, le problème lié à la plupart de ces dispositifs est le fait qu’ils ne réalisent que des tests statiques (résultat donné en exerçant une force unique sur le genou).
Par conséquent, c’est dans cette optique que Genourob a créé le GNRB ou encore le DYNEELAX. En effet, grâce à leur fonction de laximètres dynamiques automatisés, ces appareils médicaux permettent de réaliser des analyses dynamiques sur le genou.
Cette caractéristique rend l’appareil unique en son genre, étant bien plus efficace que tout autre laximètre. En effet, ce dernier permet à l’utilisateur d’évaluer objectivement la stabilité du genou ainsi que son différentiel de déplacement. A l'inverse, les autres laximètres se concentrent uniquement sur le différentiel de déplacement.
D’une part, concernant l’arthrométrie, les arthromètres les plus connus dans le domaine orthopédique sont le GNRB, le KT1000, le KT2000 et le Rolimètre. D’autre part, en ce qui concerne les dispositifs d’imagerie de tension, le TELOS est l’appareil le plus répandu aujourd’hui mais contrairement au GNRB, c’est un appareil assez invasif.
Par ailleurs, le GNRB est le laximètre le plus récent et innovant grâce à ses analyses dynamiques du ligament croisé antérieur offrant aux docteurs la possibilité d’analyser les courbes de compliance du LCA en utilisant la méthode LDA®.